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    Laryngoscopie directe en suspension chez l’enfant

    Laryngoscopie directe en suspension chez l’enfant

    Informations médicales avant réalisation d’interventions sous laryngoscopie directe en suspension chez l’enfant

    La pathologie que présente votre enfant nécessite une exploration directe du larynx par voie endoscopique, à l’aide d’un tube rigide et d’un microscope opératoire ou d’optique grossissant, afin d’effectuer un geste chirurgical.
    Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de cette intervention, nous vous demandons de lire attentivement ce document d’information. Votre chirurgien est à votre disposition pour répondre à toutes vos questions.
    N’oubliez pas de dire au chirurgien les traitements que votre enfant prend régulièrement, et en particulier l’aspirine. N’oubliez pas de signaler si votre enfant a déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier médicamenteuses. Enfin n’oubliez pas d’apporter, lors de l’hospitalisation, les documents médicaux en votre possession : prises de sang, examens radiologiques notamment.

    But de l’intervention

    La laryngoscopie directe en suspension permet :
    – de préciser l’extension d’une lésion endo-laryngée,
    – parfois de réaliser un prélèvement ou biopsie,
    – d’effectuer un geste chirurgical avec des microinstruments ou un laser pour enlever un polype, un angiome, des papillomes, ou pour traiter une laryngomalacie sévère.

    Réalisation de l’intervention

    L’intervention se déroule sous anesthésie générale. Une consultation d’anesthésie pré-opératoire est indispensable. Une consultation d’anesthésie préopératoire est indispensable. Il est de la compétence du médecin anesthésiste-réanimateur de répondre à vos questions relatives à sa spécialité.
    L’instrumentation comporte une suspension qui libère les mains de l’opérateur. Le laryngoscope est introduit par la bouche et s’appuie sur les dents par l’intermédiaire d’une protection dentaire. Les instruments sont utilisés sous contrôle du microscope opératoire ou des optiques.
    La durée d’hospitalisation et les soins post-opératoires vous seront précisés par le chirurgien.

    Risques immédiats

    En raison de dispositions anatomiques particulières, il est parfois impossible d’exposer le larynx. Compte-tenu de la position de la tête, il peut exister des douleurs dans le cou dans les jours qui suivent l’intervention.
    Compte-tenu des instruments utilisés, on peut observer des plaies de la langue, de la lèvre, des gencives.
    De même, un traumatisme des dents est possible, voire la perte d’une dent de lait qui peut être inhalée et qui nécessitera alors son extraction. Le tube étant introduit par voie buccale, une gêne à la déglutition peut persister quelques jours. Un &#339dème du larynx peut être responsable d’une gêne respiratoire.

    Risques secondaires

    Pour certaines pathologies, la voix peut rester altérée, voire aggravée du fait de la présence d’un granulome ou de lésions cicatricielles, ou encore d’une récidive de la lésion initiale.

    Complications graves et/ou exceptionnelles

    Tout acte médical, investigation, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complication.
    L’impossibilité de ventiler correctement l’enfant du fait de dispositions anatomiques particulières ou du fait d’un obstacle majeur sur les voies aériennes peut nécessiter une intubation après l’examen et une surveillance prolongée en salle de réveil ou une hospitalisation en réanimation. Cette complication est exceptionnelle, précoce, survenant pendant ou au décours immédiat de l’examen.
    Le risque de pneumothorax est exceptionnel, lié à certaines modalités anesthésiques et/ou à des antécédents broncho-pulmonaires particuliers.
    En cas d’utilisation du laser qui sert à vaporiser, inciser et coaguler, d’autres risques spécifiques doivent être signalés, tels que :
    – des brûlures des téguments (lèvre, visage), accidents qui doivent être évités par une protection du patient par des champs humides, ou des brûlures des muqueuses de la cavité buccale ou du pharynx,
    – un rétrécissement ou sténose du larynx en cas de vaporisation étendue.
    Ces complications exceptionnelles sont connues de votre chirurgien, qui prendra toutes les précautions nécessaires pour éviter ces risques.

    Source : Fiche d’information éditée par la SFORL, le Syndicat National ORL, le Collège Français des Enseignants en ORL (http://www.orlfrance.org)
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